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Lettre ouverte à l'humanité.(10ème)

Bien-aimés, bien-aimées, les temps, vos temps me sont doux. Acceptez, bien-aimés, bien-aimées, que je voie temporairement plus loin et autrement. La source divine originelle coule plus que jamais à travers moi, ses volontés sont les miennes et mes volontés sont les siennes, la symbiose est totale et le plan pour la Terre, unique.

Je me repais de vos actions, de vos offrandes, de vos gestes d'amour. Vous me les adressez et je les renvoie amplifiés par mon coeur parfumé d'amour à la Terre Nouvelle. Rappelez-vous, enfants de la Vie, tout est neuf, tout est originel, rien n'est plus comme avant.

Si vous acceptez d'aller à la rencontre de votre regard sacré, vous percevrez la situation de la même manière. Vous serez attiré irrésistiblement par ce nouveau. Il n'a rien de clinquant et n'utilise aucun trompe-l'oeil. Il est clair, limpide et gagne l'adhésion des coeurs par sa pureté.

Ne soyons pas naïfs, il y aura encore des épreuves à passer sur le plan terrestre, épreuves que votre âme a déjà traversées avec succès. Votre personnalité a maintenant pour tâche d'actualiser cette transformation profonde.

Cela me permet d'affirmer que tout est accompli parce que je discerne les couleurs de votre âme. Elles voltigent autour de vous en une danse incessante. Elles sont de plus en plus orange, jaune, bleu, émeraude et turquoise.

Je vois arriver la couleur violette dont la présence va harmoniser cette danse et lui donner une direction. Il vous revient d'en trouver le sens profond, elle est particulière à chaque être.

Je vous invite à prier, à prier l'Esprit et la part d'esprit que vous êtes, à se manifester ici-bas, maintenant. La prière devient aujourd'hui un acte renouvelé par la connaissance acquise de votre véritable identité. En appelant le Divin, on se téléphone à soi-même, on communique avec Sa merveilleuse présence en nous.

Telles sont les données de cette époque. L'obscurantisme et l'aliénation s'achèvent. Vous êtes des souverains, des souveraines tout puissants. Alors de grâce, laissez à nouveau cette vérité éclater en vous.

Je n'ai aucune attache sur Terre et pourtant j'y suis parfaitement arrimé. Je me suis montré sous tant de visages que je ne puis plus compter toutes les identités que j'ai. Ne croyez pas que je me manifeste uniquement à travers les grands maîtres, les phares de l'humanité. Je suis en quelque sorte incarné, blotti en vous et je passe souvent mon temps à patienter tendrement. J'ai votre accord pour vous soumettre des épreuves qui vous pousseront tôt ou tard à jeter un regard vers moi, un regard véritable sur ma présence.

J'applaudis, j'applaudis des deux mains tout ce que vous vivez, quelle que soit l'opinion que vous émettez sur ces tranches de vie. Je sais qu'elles forgent votre détermination à aimer, à vous souvenir de l'aimable personne que vous êtes. Ah ! J'éprouve encore le besoin de le répéter : vous êtes un être céleste merveilleux, digne de porter les diadèmes de toutes les têtes couronnées du monde.

Cessez de vous leurrer sur votre absence de beauté, d'harmonie profonde car en ignorant votre splendeur, vous déséquilibrez le processus d'éveil de la planète. " Ah ! Je vais devenir égoïste, " pensez-vous. Avez-vous déjà imaginé qu'un égoïste reporte un certain amour sur lui-même ? Oseriez-vous penser qu'il est plus proche de lui-même que bien d'autres êtres férus de spiritualité qui, eux, ne s'aiment pas, se considèrent comme des serviteurs du divin dépourvus de sentiments ?

Certes, l'égoïste adopte une attitude fermée dans laquelle l'amour de soi vit en vase clos, où il rayonne peu vers autrui. Il lui suffit de peu de chose pour qu'il se répande sur chaque objet, chaque être, chaque animal ; le même parfum d'amour que le mien.

J'en viens maintenant au coeur de cette lettre dont le titre pourrait être : " Du service intelligent ". Sachez que je ne doute de la bonne volonté d'aucun de vous. Je vous connais si profondément que je sais les raisons pour lesquelles vous avez choisi de venir ici porter la lumière. Nous avons tant de fois collaboré dans le passé et je vois cette mémoire au creux de votre être.

Ainsi que je l'ai déjà dit, il reste à vous en souvenir pour réaliser les desseins grandioses que nous avons concoctés en commun. Votre âme est plus que jamais unie à la mienne et vos volontés sont les miennes tandis que mes volontés sont les vôtres. Ma liaison au Divin est la vôtre, elle ne forme qu'une seule filière. Je me suis placé juste entre notre Père-Mère et vous pour lui faciliter la tâche. Maintenant que vous m'avez reconnu au profond de votre coeur, je peux discrètement me retirer et laisser grandir en vous l'expérience du coeur de Dieu.

Voilà le service que je vous suggère. Je vous ai annoncé l'arrivée du Père-Mère sur notre planète. C'était bien davantage qu'une image allégorique. C'est une vérité. Il est présent parmi nous encore plongé dans l'anonymat. Je vous l'affirme, il se révélera au grand jour lorsque l'humanité sera capable d'en voir une représentation humaine.

" Pourquoi est-il là ? ", demanderez-vous. Je vais l'expliquer et j'attends que vous restiez ouvert à l'information suivante : Une ère nouvelle s'annonce, il n'y a plus de doute à ce sujet. Toutes les valeurs traditionnelles se dissipent, toutes les limites s'effacent et ce qui naguère paraissait impossible devient possible. Ce sont les premiers effets de la présence de l'aspect féminin de la Divine Source.

Cette perte de repères est, je le constate, bien plus angoissante que prévue pour nombre d'entre vous et malgré la moisson de coeurs qui s'ouvrent en ce moment, il reste une lame de fond d'inquiétude. Elle masque l'enthousiasme manifesté par de nombreux êtres qui vivent et observent, émerveillés, les changements dans leur vie et dans leur entourage.

Néanmoins, je tiens à le rappeler : le passé, le présent et le futur ne font qu'un dans le moment présent. Le futur de la Terre existe, il a déjà eu lieu si vous préférez. Et son scénario est assez catastrophique malgré la présence des ingrédients d'amour, de conscience et de légèreté de l'atmosphère. C'est une époque où l'élément air libère tout ce qui est enkysté, enclavé, figé. Il s'ensuit pour beaucoup un manque de repères dans un contexte si aérien où tout est volatile.

A défaut d'un ancrage profond en son coeur, d'un amour réel pour la planète, l'être le mieux intentionné peut, dans l'ère nouvelle, connaître un mal de vivre semblable à ce que vous appelez les maladies mentales. Trop de liberté et trop peu de limites en sont les causes. Voyez-vous le paradoxe de cette nouvelle époque ? Elle laisse la place à l'intervention d'êtres de coeur dirigés par le besoin de fixer à nouveau des repères, de poser des limites et de les faire coûte que coûte respecter. Nous voyons sous nos yeux dans ce présent-futur, de merveilleux et puissants despotes.

Ce n'est pas conforme à la visualisation que le Père-Mère s'était faite de cette ère. Aussi revient-il du futur avec une nuée d'enfants pour le modifier, le rendre conforme à ses pensées. Il ne peut le faire en restant dans son être absolu, dans son immobilité, sous peine d'enfreindre la loi du libre arbitre. Il a donc choisi de mettre la main à la pâte pour redessiner avec nous le futur de la belle Gaia.

Puissions-nous honorer sa présence, son dévouement et sa diligence envers nous. Cette puissance d'amour sans limite est venue tester les limites de la condition humaine pour les transcender. Gloire à lui, gloire à nous dans ce scénario encore troublant pour vos esprits.

Le Christ. 7/6/99.

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